Bienvenue à notre section régionale
La section régionale de la C.-B. de l’IAS comprend trois divisions dynamiques : l’île de Vancouver, la région de l’Okanagan et Vancouver et compte plus de 2 200 membres. Nous organisons entre 15 et 20 événements par année, ce qui fait de nous l’une des sections régionales de l’IAS les plus importantes et les plus actives. Nos événements ont presque toujours lieu à guichet fermé, car les sujets sont choisis après avoir sollicité les opinions de nos membres les plus engagés pour nous assurer que nous tenons compte de leurs intérêts et de l’étendue des conseils auxquels siègent nos membres. Qu’il s’agisse d’OBNL ou de grandes sociétés publiques, elles ont toutes leurs propres défis et possibilités.
Vous souhaitez devenir membre?
Si vous souhaitez devenir membre d’un comité de la section régionale, veuillez communiquer avec Shirley Yule, administratrice de la section, à l’adresse bcinfo@icd.ca.
Faits saillants de la section régionale
Section régionale de la C.-B. - Administrateur à l’affiche : Janet Woodruff, FCPA, FCA, IAS.A
Pourquoi avez-vous rejoint la section régionale de la C.-B. de l’IAS?
Le perfectionnement professionnel a toujours fait partie intégrante de ma carrière, dès le début, lorsque je suis devenue comptable agréée (CPA, désormais) et son importance n’a fait que grandir une fois que j’ai terminé le programme de perfectionnement des administrateurs de l’IAS en 2008/2009. J’ai eu de nombreuses occasions de mettre à jour mes connaissances, grâce à des cours et à des lectures, mais l’une des manières les plus efficaces a été le bénévolat, en mettant mon expertise au service d’activités qui exigeaient de moi la connaissance de certains sujets. Pendant plusieurs années, j’ai été membre du Groupe consultatif des administrateurs de l’Institut canadien des comptables agréés, jusqu’à sa réorganisation à la suite de la consolidation des professions comptables en 2015. La section directoriale de C.-B. de l’IAS cherchait de nouveaux membres cette année; accepter leur offre d’emploi et rejoindre un organisme dont la priorité est manifestement le perfectionnement professionnel de ses membres fut donc une transition naturelle pour moi.
Quel enseignement le plus important avez-vous retenu de vos postes d’administratrice?
Je suis récemment tombée sur une citation de H. Jackson Brown Jr., qui correspondait tout à fait à mon expérience en tant que membre de conseils d’administration :« Chaque personne que vous rencontrez sait quelque chose que vous ne savez pas. Sachez vous en inspirer. » En tant que membre du conseil d’administration, on attend de moi une supervision et des perspectives approfondies, mais je suis convaincue que les perspectives les plus précieuses viennent des échanges d’idées avec les collègues du conseil et d’une écoute active de la direction. En adoptant une attitude axée sur la curiosité et le questionnement, on peut trouver des solutions aux problèmes les plus complexes.
À votre avis, de quelles manières le rôle d’administrateur sera-t-il différent dans 5 ans?
La réinvention et l’adaptabilité des conseils continueront à modifier le rôle d’administrateur, de la même façon que les organismes ont dû évoluer et saisir les occasions ou répondre aux menaces en constante évolution.Parmi les phénomènes les plus significatifs qui, selon moi, auraient un impact sur le rôle d’un conseil d’administration, il y a l’utilisation accrue de données et d’analyse lors de l’évaluation des possibilités et des risques, la considération de modèles de conseils innovateurs pour gouverner les questions fiduciaires séparément des considérations stratégiques, et une augmentation des activités d’engagement des parties prenantes avec des évaluations plus approfondies de la performance de l’organisme comparée aux différents intérêts des parties prenantes. Concernant ce dernier point, on s’attend à ce que la création de valeur sur le long terme soit jugée par rapport à un ensemble de mesures plus vaste, qui va au-delà des gains financiers. La façon dont le conseil gère son agenda et communique avec la direction sera le fil conducteur de cette manière approfondie de penser le succès d’un organisme et à sa durabilité sur le long terme.
Quelles qualités doit avoir la personne à ce poste pour réussir?
Au cours de ma carrière d’administratrice, j’ai eu l’occasion d’observer de nombreux administrateurs.Les plus performants d’entre eux possèdent certaines qualités communes, mais, dans la plupart des cas, ce qui fait le succès d’un administrateur ou d’une administratrice, c’est la manière dont cette personne met ses nombreuses qualités au service de l’organisme qu’elle sert.Certaines des qualités exceptionnelles que j’ai observées comprennent :la capacité d’inspirer la direction tout en incitant à la responsabilisation; de penser de manière indépendante et d’élargir le champ de la réflexion en posant des questions approfondies et pertinentes; d’éduquer les autres en s’appuyant sur des expériences et des apprentissages concrets et personnels; et de favoriser des discussions de qualité au sein du conseil d’administration. Une administratrice ou un administrateur qui a du succès doit toujours bien se préparer, en allant bien au-delà de la simple lecture préalable et en participant à plusieurs activités d’apprentissages et interactions avec les membres de la direction et ses collègues du conseil.Cette préparation réfléchie permet aux qualités exceptionnelles que j’ai pu observer de s’épanouir pleinement.
Section régionale de la C.-B. - Administrateur à l’affiche : Dale Parker, F.ICD
Pourquoi je me suis joint à la section régionale de l’IAS – Quand j’ai commencé à siéger à des conseils d’administration au milieu des années 80, quelques grandes faillites d’entreprises s’étaient produites et soulevaient la question du rôle du conseil d’administration. La création de l’IAS était une initiative brillante et je voulais y prendre part. L’offre de programmes de perfectionnement est inégalée, et, grâce aux sections régionales, il favorise un réseautage efficace et le partage d’expériences. Les petits-déjeuners mensuels sont une occasion en or pour les administrateurs et administratrices et ceux et celles qui aspirent à des postes de gouvernance de choisir et de participer à des dossiers qui leur tiennent à cœur. Ayant fait partie de nombreux conseils d’administration d’organismes à but non lucratif, il est rassurant de savoir que ces organismes ont une égalité de chances de bénéficier de sessions adaptées à leurs besoins particuliers.
La leçon la plus importante que j’ai apprise au cours de mes mandats d’administrateur – Je pense que je n’étais pas le seul administrateur à hésiter à exprimer et défendre un point de vue indépendant. Ceux d’entre nous qui ont fait carrière en gestion avaient l’habitude de faire connaître leur avis lors de débats animés, tout en reconnaissant qu’il y avait un décideur final. En tant qu’administrateur, c’est différent : il y a recherche de consensus et, s’il n’est pas atteint, il faut alors procéder à un vote. Un membre du conseil peut donc aisément s’en remettre à la majorité. Pourtant, l’un des principaux motifs d’une nomination à un conseil est que nous formulions un avis indépendant en toute liberté d’expression. Ce faisant, les administrateurs doivent se poser ces questions : Est-ce que j’ai de l’expérience ou des connaissances particulières en la matière? Est-ce suffisamment important pour occuper du temps sachant que les ordres du jour sont invariablement serrés? Y ai-je suffisamment réfléchi? Ai-je fait les recherches nécessaires pour me préparer à expliquer succinctement mon point de vue, et est-ce que je veux tabler sur mon capital sympathie auprès de mes collègues? Je me souviens de fois où je n’ai pas persisté et où j’ai regretté par la suite de ne pas avoir défendu mon point de vue. Ces fois-là, j’ai manqué à mes obligations envers l’organisation. Il faut du courage pour être un administrateur efficace et cela vient avec une confiance qui se développe au fil du temps. Participer à des programmes de l’IAS avec ses pairs est un excellent moyen d’accélérer le processus.
La chose la plus difficile que j’aie jamais faite en tant qu’administrateur - Alors que j’étais PDG et administrateur sans droit de vote d’une agence créée par le gouvernement, il est devenu évident que le conseil d’administration était dysfonctionnel, non pas parce que les administrateurs étaient incompétents, mais parce qu’ils représentaient ouvertement des intérêts opposés. Bien que j’aie été nommé par le conseil, j’ai fini par demander au ministre responsable de l’écarter. Le gouvernement en a convenu et a remplacé le conseil par un comité indépendant. Cette décision n’a pas été très populaire auprès des parties prenantes, mais au cours de l’année qui a suivi, l’organisation s’est stabilisée et elle offre aujourd’hui un service hautement reconnu.
Pat Elemans La section régionale de la C.-B. rend hommage à Pat Elemans, une membre appréciée de son comité de direction qui nous a quittés trop tôt.
C’est avec le cœur gros que nous devons vous annoncer le décès de Pat Elemans, ancienne présidente de la division de Victoria de la section régionale de la C.-B. Son courageux combat contre le cancer s’est terminé le 30 mars 2020.
Outre ses formidables contributions à l’IAS, elle occupait dernièrement les fonctions de vice-doyenne de la Gustavson School of Business de l’Université de Victoria. Elle a quitté l’école l’été dernier pour recevoir un traitement.
Dans le cadre de ses fonctions de présidente de notre division de Victoria, Pat a joué un rôle déterminant dans sa croissance jusqu’à ce qu’elle est devenue aujourd’hui : un réseau fort et solidaire de hauts dirigeants engagés à bâtir de meilleurs conseils qui prennent de meilleures décisions et à faire du Canada un pays encore meilleur.
Jennifer Coulson, présidente de la division de Victoria de la section régionale de la C.-B., a partagé ce témoignage : « Pat était l’une des personnes les plus positives que j’aie rencontrées et j’espérais qu’elle puisse me servir de mentor au cours des nombreuses années à venir. Mes pensées vont à sa famille et à tous ceux dont elle a enrichi la vie personnelle et professionnelle. »
L’ancienne présidente et maintenant ancienne présidente de la section régionale de la C.-B., Fiona Macdonald, a raconté ce qui suit : « Ceux d’entre vous qui l’ont connue ne seront pas surpris d’apprendre que Pat était la personne rêvée avec qui travailler - elle a surveillé la croissance de la division de l’île de Vancouver en une organisation prospère qui a atteint la maturité, tout en donnant l’impression que c’est une tâche facile. » Elle a créé une équipe organisationnelle très efficace qui poursuivra son œuvre. Son influence s’est fait sentir dans tout l’IAS, et nous avons tous bénéficié de ses idées ou des séances qu’elle a animées à Victoria ou à Vancouver. Pat était une personne intelligente, élégante et charmante qui faisait partie intégrante de la communauté de la Colombie-Britannique. Elle nous lègue un héritage d’engagement personnel. Elle nous manquera, et nous prions pour qu’elle repose en paix. »
« Bien que l’enthousiasme et l’attitude positive de Pat vont nous manquer à tous, l’héritage de son engagement et de sa passion de servir et d’aider les autres est un exemple de ce à quoi nous devons tendre tous les jours et de ce qui devrait faire partie de notre ADN. Merci Pat d’avoir fait preuve d’un grand leadership. Vous nous manquerez et nous ne vous oublierons pas », a dit Tim Manning, président de la section régionale de la C.-B.
Sa disparition est une perte pour les organisations et les groupes communautaires de la région avec lesquels elle a collaboré au cours de ses 16 années à Victoria.
Pat laisse derrière elle son mari Roman Hahn.